Room 237
Galerie Bubenberg • Paris
07.06 → 22.06.2019
WITH
Sharon Alfassi
Jeanne Berbinau Aubry
Lena Marie Emrich
Marion Flament
Sophie Kitching
Rosanna Lefeuvre
Amanda Moström
Caroline Reveillaud
Chloé Royer
Anna Ternon
SET DESIGN
Mathilde Rouiller
CATALOGUE
Flora Fettah
GRAPHIC DESIGN
Ariane Delahaye
FRENCH VERSION
BELOW ↓
[...] Everyday, we live a daily ritual with the objects that surround us in our interiors. Each one of them has its place, its history, its memories, its esthetics, all of which represent its owner. In Room 237, the single owner becomes a number of owners. Ten, to be exact. Ten contemporary female artists that divert and appropriate domestic elements, through shape, material or symbolism, in order to merge into the interior space's imagination, both sensitive and mystical. Within this confined space, the art pieces coexist silently and form a living room, day and night. [...]
Ce que nous vivons dans nos intérieurs, c’est un rituel quotidien avec les objets qui nous entourent. Chacun d’eux a sa place, son histoire, ses souvenirs, son esthétique, le tout à l’image de son propriétaire. Dans la Room 237, le propriétaire devient les propriétaires. Elles sont multiples, 10 pour être exact. 10 artistes contemporaines qui détournent et s’approprient des éléments domestiques, dans la forme, dans la matière, ou dans la symbolique, pour se fondre dans un imaginaire de l’espace intérieur, à la fois sensible et mystique. Dans cet espace confiné, les œuvres cohabitent dans une conversation silencieuse pour former une pièce à vivre, de jour comme de nuit.
Le titre doit sa référence au film The Shining de Stanley Kubrick où la Room 237 de l’hôtel est le lieu de tous les fantasmes. L’hôtel est un lieu de passage, un lieu de vie éphémère où les objets ne nous appartiennent pas. Ici, à chacun de se mêler à la fiction, d’en être acteur et de participer à cette mise en scène du réel. Transporté dans ce scénario immersif, chacun peut se projeter dans un chez soi, par son interaction avec les oeuvres, et transformer l’inconnu en familier.
De l’étrangeté dans l’utile, de l’absurde dans le rationnel, voilà que l’art se meut dans l’objet sans le souci de la reproductibilité. Ce qui nous apparaît alors, ce n’est pas un rideau, une tapisserie, ni même une table. Ce sont des œuvres à lire, à toucher, à rêver. Intégrées à l’environnement domestique, les oeuvres font taire l’intimidante distance qui se loge habituellement dans le white cube. La pièce à vivre permet de questionner le contexte dans lequel on expose un art si intimement lié à notre vie. Un art qui depuis toujours, existe pour vivre à nos côtés.
Room 237
Galerie Bubenberg • Paris
07.06 → 22.06.2019
WITH
Sharon Alfassi
Jeanne Berbinau Aubry
Lena Marie Emrich
Marion Flament
Sophie Kitching
Rosanna Lefeuvre
Amanda Moström
Caroline Reveillaud
Chloé Royer
Anna Ternon
SET DESIGN
Mathilde Rouiller
CATALOGUE
Flora Fettah
GRAPHIC DESIGN
Ariane Delahaye
FRENCH VERSION
BELOW ↓
[...] Everyday, we live a daily ritual with the objects that surround us in our interiors. Each one of them has its place, its history, its memories, its esthetics, all of which represent its owner. In Room 237, the single owner becomes a number of owners. Ten, to be exact. Ten contemporary female artists that divert and appropriate domestic elements, through shape, material or symbolism, in order to merge into the interior space's imagination, both sensitive and mystical. Within this confined space, the art pieces coexist silently and form a living room, day and night. [...]
Ce que nous vivons dans nos intérieurs, c’est un rituel quotidien avec les objets qui nous entourent. Chacun d’eux a sa place, son histoire, ses souvenirs, son esthétique, le tout à l’image de son propriétaire. Dans la Room 237, le propriétaire devient les propriétaires. Elles sont multiples, 10 pour être exact. 10 artistes contemporaines qui détournent et s’approprient des éléments domestiques, dans la forme, dans la matière, ou dans la symbolique, pour se fondre dans un imaginaire de l’espace intérieur, à la fois sensible et mystique. Dans cet espace confiné, les œuvres cohabitent dans une conversation silencieuse pour former une pièce à vivre, de jour comme de nuit.
Le titre doit sa référence au film The Shining de Stanley Kubrick où la Room 237 de l’hôtel est le lieu de tous les fantasmes. L’hôtel est un lieu de passage, un lieu de vie éphémère où les objets ne nous appartiennent pas. Ici, à chacun de se mêler à la fiction, d’en être acteur et de participer à cette mise en scène du réel. Transporté dans ce scénario immersif, chacun peut se projeter dans un chez soi, par son interaction avec les oeuvres, et transformer l’inconnu en familier.
De l’étrangeté dans l’utile, de l’absurde dans le rationnel, voilà que l’art se meut dans l’objet sans le souci de la reproductibilité. Ce qui nous apparaît alors, ce n’est pas un rideau, une tapisserie, ni même une table. Ce sont des œuvres à lire, à toucher, à rêver. Intégrées à l’environnement domestique, les oeuvres font taire l’intimidante distance qui se loge habituellement dans le white cube. La pièce à vivre permet de questionner le contexte dans lequel on expose un art si intimement lié à notre vie. Un art qui depuis toujours, existe pour vivre à nos côtés.